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Partie 2 : Relever les défis et saisir les opportunités avec l'ABG de l'UE

22 avril 2024
Par le CST
Partie 2 Relever les défis et saisir les opportunités avec l'ABG de l'UE

Dans le prolongement de la première partie, cette section examine les défis liés à la mise en œuvre de l'ABG de l'UE et propose des solutions pratiques.

 

Partie 2 Relever les défis et saisir les opportunités avec l'ABG de l'UE

Défis et possibilités de mise en œuvre

Toutefois, des difficultés persistent dans la mise en œuvre de la taxonomie de l'UE et de l'EUGBS. Les émetteurs peuvent être confrontés à des limitations dans la collecte des données nécessaires, en particulier en ce qui concerne les activités telles que les prêts via des programmes budgétaires ou les prêts à des fins générales. En outre, les divergences entre les critères européens et nationaux, l'évolution de la législation européenne et les préoccupations relatives à l'écoblanchiment compliquent encore l'adoption de la taxonomie.

Pour surmonter ces difficultés et accélérer l'adoption du GBS, il est essentiel d'adopter une approche proactive. En soulignant la valeur de la taxonomie au-delà de la simple conformité réglementaire, on peut encourager les parties prenantes à s'engager de manière constructive. L'alignement progressif sur la taxonomie, associé à une communication claire et à un suivi des progrès, peut faciliter la transition et inciter à divulguer les améliorations.

 

Promouvoir un engagement constructif et une croissance durable

La Commission européenne et la plateforme de l'UE sur la finance durable préconisent une telle approche, en promouvant des stratégies volontaires d'alignement progressif et en offrant des conseils aux praticiens du marché. La Banque européenne d'investissement (BEI), pionnière dans l'émission d'obligations vertes, a adopté cette approche en alignant ses obligations de sensibilisation au climat et à la durabilité sur les normes européennes en constante évolution.

Aldo Romani, responsable de la finance durable, direction des finances, et membre du FSP à la Banque européenne d'investissement à Luxembourg dans une interview récente a déclaré : "Il faut aider les émetteurs à considérer l'ABG de l'UE comme une opportunité commerciale et une source d'avantage concurrentiel dans leur dialogue avec les investisseurs, plutôt que comme une question de pur risque opérationnel et juridique."

 

Perspectives mondiales sur le développement durable des entreprises

Selon la 2024 Rapport mondial de l'OCDE sur le développement durable des entreprises:

  • Du point de vue des investisseurs "Le changement climatique est un risque financier important pour les entreprises cotées en bourse, qui représentent 64% de la capitalisation boursière mondiale. Une analyse des 100 entreprises cotées en bourse dont les émissions de GES sont les plus élevées au niveau mondial montre que les investisseurs institutionnels détiennent la plus grande part du capital (41%) et que le secteur public est également un actionnaire important, avec 18% du capital".
  • Du point de vue des conseils d'administration "Les entreprises représentant plus de la moitié de la capitalisation boursière mondiale disposent d'un comité chargé de superviser la gestion des risques et des opportunités en matière de développement durable, qui rend compte directement au conseil d'administration. Aux États-Unis, 75% des entreprises par capitalisation boursière ont un comité responsable du développement durable et en Asie (à l'exclusion de la Chine et du Japon), en Europe et dans d'autres économies avancées, plus de 50% ont un tel comité. [La rémunération des dirigeants est liée aux questions de développement durable dans 80% des entreprises par capitalisation boursière en Europe et 60% aux États-Unis."
  • Du point de vue de l'engagement des parties prenantes: "Parmi les différents moyens de promouvoir l'engagement des parties prenantes et des actionnaires, les entreprises peuvent mettre en place des mécanismes de participation des salariés et élaborer des politiques d'engagement des parties prenantes. Des entreprises représentant 14% de la capitalisation boursière mondiale comptent des représentants des salariés au sein de leur conseil d'administration, contre 62% en Chine, 38% en Europe et 11% en Amérique latine".

 

Garantir l'intégrité et l'impact

En conclusion, la norme européenne sur les obligations vertes représente une étape importante dans la promotion de la finance durable au sein de l'UE. En relevant les défis et en adoptant des stratégies d'alignement progressif, les parties prenantes peuvent renforcer la crédibilité et l'impact du marché des obligations vertes, contribuant ainsi à un avenir plus durable.

Les organisations et toutes les nations qui émettent des obligations vertes devraient assurer la transparence dans la communication des résultats positifs de ces investissements, tout en garantissant qu'ils peuvent fonctionner comme un outil efficace pour le développement durable.

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